A Kikwit, ville économico-politique de la province du Kwilu dans le Sud-Ouest de la République démocratique du Congo (RDC), 32 détenus viennent d’être libérés de la prison. La cérémonie y afférents a eu lieu pendant deux jours, soit lundi et mardi. Parmi eux, aucune femme.
« C’est depuis longtemps que nous avons fait des plaidoyers auprès des autorités compétentes afin de désengorger cette prison centrale qui est dans un état vétuste, état qui constitue aussi une forme d’insécurité pour ces détenus. C’est ainsi que la procédure a été déclenchée », a expliqué Gabriel Mputu, directeur de la prison centrale de Kikwit.
Selon lui, cette libération contribue au désengorgement de cette maison carcérale.
Contacté à ce sujet, le colonel Jean-Blaise Bwabulumbu, auditeur et commissaire supérieur du Kwilu, Kwango et Mai-Ndombe qui a procédé à cette libération a précisé que ceux qui sont libérés sont ceux dont les faits bénins et ceux qui ont totalisé plus d’un an faute de magistrats.
« Nous avons d’abord invité les magistrats de tous les cas pour contrôler cas par cas. C’est pourquoi ceux qui ont des faits bénins et ceux qui ont totalisé un an et demi faute de magistrats ont bénéficié de cette libération », a-t-il déclaré en invitant les libérés à ne plus commettre des infractions.
Nombreux parmi les libertés ont décidé de changer de comportement eu égard à ce qu’ils ont vécu entre quatre murs.
Badylon Kawanda