Les délégations de la RDC et du Rwanda sont parvenues, samedi 12 octobre à Luanda, à un accord sur les activités et les responsabilités contenues dans le plan harmonisé pour la neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et le désengagement des forces.
Cet accord prévoit aussi la levée des mesures de défense du Rwanda. A cet effet, les experts de deux parties ont mandaté les experts pour élaborer un plan détaillé de mise en œuvre dudit compromis dont le rapport devra être analysé lors de la prochaine réunion ministérielle qui se tiendra à une date à convenir.
On croit savoir que cette fois-ci, ce sera le bon. Déjà parvenir à un accord entre les délégués de Kinshasa et de Kigali, c’est une avancée majeure vers le balisage d’une rencontre au sommet entre Tshisekedi et Paul Kagame en présence du médiateur Lourenço.
A la 79ème Assemblée générale des Nations Unies, les deux Chefs d’Etat se sont invectivés du haut de la tribune de New York. Le Rwanda a conditionné son retrait du sol congolais à la neutralisation des FDLR alors que la RDC exigeait le retrait pur et simple de son territoire des troupes rwandaises. Le sommet de la Francophonie a enfoncé le clou quand le Président Macron a omis de citer la crise à l’Est de la RDC parmi tant d’autres à travers le monde.
La diplomatie en coulisses a été plus imposante pour que les deux pays parviennent finalement à cette entente.
On croit savoir que c’est le bout du tunnel. Mais, Rien de nouveau sous le soleil. Sous Joseph Kabila, il y a eu mutualisation des forces de deux pays pour traquer les rebelles rwandais. On n’est jamais parvenu à les éradiquer. Faudra-t-il procéder de la même manière ?
Ceux qu’on accuse du génocide de 1994 au Rwanda, ne disposent plus suffisamment des ressources pour déstabiliser le Rwanda. C’est peut-être leurs petits-fils qui tentent de survivre dans les profondeurs des forêts de l’Est de la RDC. Victimes collatérales du génocide, une campagne de sensibilisation pour qu’ils déposent les armes, peut mieux faire l’affaire que de recourir à la force comme solution.
Plus d’une décennie après les agressions récurrentes de la RDC par le Rwanda, les parrains de cette sale besogne sont lassés de cette insécurité. L’injustice criante contre la RDC ne pouvait plus durer plus longtemps.
La Pros.
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