Me Kabila Muana Kabila
*Il évoque le riz parfumé « Kula na bwana » et la pisciculture comme leviers de développement pour le territoire de Lubao.
Devant le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Me Kabila Muana Kabila défend les intérêts généraux de Lubao et propose des solutions concrètes pour son développement agricole.
Dans le cadre du DRC Agribusiness Forum, qui s’est tenu sous le haut patronage du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Me Kabila Muana Kabila a pris la parole pour défendre les intérêts généraux de Lubao, territoire dans lequel il se présente en tant que candidat à la Députation nationale.
Au cours de son intervention, il a évoqué, entre autres, le potentiel agricole inexploité de Lubao, mettant ainsi en avant, deux activités clés: la culture du riz parfumé « Kula na bwana » et la pisciculture.
Il a rappelé, par ailleurs, que la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, pour la « revanche du sol sur le sous-sol » consiste à promouvoir les activités agricoles visant l’autosuffisance alimentaire. Et que de nombreuses études agronomiques ont été réalisées avant l’indépendance de la RDC notamment, par l’INERA, le SENASEM, les archives de la Société cotonnière et la faculté des sciences agronomiques de l’université de Kinshasa.
Il a insisté sur le fait que ces études doivent être mises à profit par le Ministère de l’agriculture pour développer le secteur.
Dans le même ordre d’idées, il a également relevé l’importance de soutenir les vrais agriculteurs, ceux qui travaillent la terre depuis des générations, plutôt que de favoriser les agriculteurs occasionnels ou opportunistes qui ne cherchent qu’à obtenir des financements.
Voilà pour quelle raison, il est revenu sur la nécessité pour l’Etat de créer un climat de confiance d’affaires entre les acteurs privés, les institutions publiques et les bailleurs de fonds, afin de favoriser le développement de l’agriculture en RDC.
Cette activité existante et les agriculteurs locaux pourraient constituer le fer de lance d’un grand projet financé par les bailleurs de fonds et exécuté par des acteurs privés.
Concrètement, il a proposé que l’Etat Congolais encadre les producteurs de riz de Lubao, en finançant leur activité à la base, en installant une usine de rizerie à Lubao et en construisant les infrastructures nécessaires pour désenclaver le territoire.
Célestin Lubo
Les USA et la RDC s’unissent pour soutenir le développement d’une chaîne de valeur pour les batteries de véhicules électriques
Un atelier entre les deux pays vise à connecter le Conseil des batteries de la RDC avec l’expertise américaine et du secteur privé pour promouvoir le développement économique durable
*Dans le but de soutenir les efforts de la République démocratique du Congo (RDC) visant à développer une chaîne de valeur dans le secteur des batteries pour véhicules électriques (VE) et à se connecter aux experts américains et du secteur privé, les gouvernements des États-Unis et de la RDC, en partenariat avec le Centre pour la stratégie sur les minéraux critiques de SAFE, ont organisé un atelier de deux jours à Kinshasa les 25 et 26 septembre dernier. Cet atelier a été l’occasion de discuter des défis et des obstacles au développement du secteur des batteries VE, ainsi que de partager les meilleures pratiques en matière d’extraction, raffinage, fabrication et exportation des ressources naturelles.
Nicolas Kazadi Kadima Nzuji, le Ministre des Finances, a participé à cet événement, réfléchissant aux opportunités offertes à la RDC pour passer du statut de simple producteur de matières premières à celui de pays industriel. Les représentants du secteur privé, de la société civile, du monde universitaire et des gouvernements américain et congolais ont également assisté à l’atelier, qui a été financé conjointement par le Conseil des batteries de la RDC et le Bureau des ressources énergétiques du Département d’Etat américain.
L’objectif principal de cet atelier est de garantir que les minéraux essentiels nécessaires à la production de batteries VE soient produits, traités et recyclés en RDC afin de permettre au peuple congolais de tirer pleinement profit du potentiel économique de ses ressources minérales. En effet, la RDC produit actuellement 70 % du cobalt mondial, ainsi que du cuivre, deux éléments cruciaux pour la transition énergétique propre et la lutte contre les émissions de carbone dans le monde entier.
Une fois développée, une chaîne d’approvisionnement en batteries électriques en RDC et en Zambie offrira des opportunités d’investissement ouvertes et transparentes, tout en permettant de conserver une plus grande partie de la valeur ajoutée du secteur en Afrique.
L’atelier a également souligné l’importance d’une transition énergétique équitable, mettant l’accent sur l’engagement des communautés locales, le respect des normes environnementales les plus élevées et la bonne gouvernance.
En clôture de l’atelier, Mich Coker, chef de mission adjoint par intérim de l’ambassade américaine, a souligné l’engagement des États-Unis à travailler avec la RDC pour atteindre ses objectifs de lutte contre la corruption, ainsi que pour favoriser une transition énergétique juste et durable.
Cet atelier entre les Etats-Unis et la RDC marque une étape importante dans le développement d’une chaîne de valeur pour les batteries de véhicules électriques en Afrique. Alors que la demande mondiale de cobalt devrait augmenter considérablement dans les décennies à venir pour répondre aux besoins croissants en batteries VE, la RDC est en position de leadership pour satisfaire cette demande et contribuer ainsi à la réduction des émissions de carbone et à la réponse mondiale à la crise climatique.
Cet atelier constitue une occasion unique pour la RDC de transformer son économie et de créer des opportunités d’investissement et d’emploi dans le secteur des batteries VE.
En impliquant le secteur privé, la société civile et le monde universitaire, la RDC et les Etats-Unis s’emploient à développer une chaîne de valeur durable, respectueuse de l’environnement et équitable pour le peuple congolais.
Célestin Lubo