Le Coordonnateur national de la Renaissance Africaine, Freddy Mulumba Kabuayi, a organisé, tout récemment, une conférence-débat dans la salle de la paroisse Notre Dame de Fatima, avec comme thème : «Paul Kangame, gendarme de l’Afrique ou neiger de temps moderne ». Au cours de ce cadre de réflexion, Freddy Mulumba a invité la jeunesse congolaise à briser la peur pour défendre, d’une manière ou d’une autre, la souveraineté nationale. Il est rassuré que la paix finira par revenir dans la partie Est du pays et que le Rwanda, l’ennemi patenté de la paix en RD. Congo, sera confondu et neutralisé sur tous les fronts.
«Quoique la partie de l’Est du pays, soit dans l’insécurité, aucun chef de l’Etat de la RDC n’a jamais pointer son doigt sur Paul Kangame et lui reprocher d’être à la base, sauf Félix Tshisekedi qui l’aura fait durant son quinquennat», a rappelé Freddy Mulumba. Pour une faire une lutte noble, il préconise, en effet, une prise de conscience qui mettra fin aux velléités des prédateurs. Embouchant la même trompette, plusieurs intervenants ont apporté leurs contributions au débat, à savoir : le Professeur Emmanuel kabongo, le Professeur Milala, l’honorable Justin Bitakwira.
Pour le professeur Emmanuel Kabongo Malu, c’est à cause des minerais que les occidentaux utilisent le Rwanda pour créer l’insécurité en RDC. « Voilà pourquoi la croissance économique est toujours faible », a-t-il commenté.
Pour lui donc, l’échec de la balkanisation de la RDC passe par la prise de conscience de chaque congolais, la cohabitation pacifique en vue de contribuer à la restauration de la paix sur toute l’étendue du pays.
Pour sa part, M. Barnabe Milala Lungala a apporté un témoignage sur l’insécurité vécue en République Démocratique du Congo. Il a déploré la manière dont les ressources minières sont au centre de l’insécurité du pays.
Selon cette illustre personnalité, les congolais, eux-mêmes, dans une certaine mesure, à la base de cette insécurité observée depuis des décennies. Car, a-t-il déploré, ils sont faciles à corrompre. Voilà pourquoi, a-t-il enchainé, une seule entreprise qui achète les minerais dans la province du grand katanga, impose le prix d’achat aux congolais avec l’implication des acteurs politiques qui s’enrichissent d’une façon malhonnête. Une pratique qui mérite, a-t-il encore insisté, d’être découragée.
Jackson Muatamba