*‘’Je tiens à vous rappeler que ce que nous ne ferons pas pour le Congo, en tant que filles et fils de ce pays, personne d’autre ne le fera à notre place.
En tant que Congolais, Patriote, observateur et Analyste averti de la situation politique, économique et sécuritaire de notre pays. Opposant politique à la gestion hasardeuse de la chose publique de différents régimes politiques qui se sont succédé dans notre pays, depuis 1975’’.
Après une longue observation, je me suis rendu compte que la division des Congolais constitue la plus redoutable arme qu’utilisent les ennemis de notre pays pour nous affaiblir, afin de mieux nous piller.
Le Congo ne sera jamais construit dans un climat de haine, d’exclusion et de vengeance. Parce que les formes devant revêtir les bonnes relations entre toutes les filles et tous les fils du Congo, sont à la portée de ceux qui y souscrivent et pensent en ce sens-là.
Et lorsqu’on cherche l’équilibre, c’est donc l’ensemble des relations entre les quatre grandes familles qui forment le Congo qu’il faut observer. Il s’agit de l’harmonie et l’entente qui devraient être préservées entre les Bangala, les Bakongo, les Baswahili et les Kasaïens.
Dans le but de préserver la cohésion nationale, l’œil, l’un des membres du corps, qui est le Congo) ne devrait pas dire au nez que je n’ai pas besoin de toi. Et le doigt ne devrait pas dire au pied que je n’ai pas besoin de toi.
Quand un membre du corps (qui est le Congo) souffre, c’est tout le corps qui souffre. Et lorsqu’un membre est à l’honneur, c’est donc tout le corps, (le Congo) qui est à l’honneur.
Chers Candidats Présidents de la République,
Lorsque nous nous basons sur un système observatoire ou insistons sur un système comparatif, il s’avère que votre lutte politique semble être éphémère, parce qu’elle n’a jamais été inscrite dans le processus d’une rupture avec la mauvaise gouvernance que vous ne cessez de fustiger à la longueur des journées, elle est plutôt celle d’accéder aux mêmes avantages sociaux à la place de ceux qui sont en charge de l’exercice étatique.
« La politique de ‘’ôte-toi’’ de là que je m’y mette, » tout étant dépourvu d’un projet d’alternance, capable de favoriser la création des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation.
Les Congolais qui vous observent ne sont-ils pas en droit de se poser la question de savoir, s’ils vivent sur la même planète que toutes les autres Nations ?
Soixante-treize années après l’indépendance, est une durée suffisamment longue devant permettre une réflexion profonde pour qu’apparaissent les tendances nouvelles.
De ce fait, quelques questions majeures s’imposent. Elles consistent, à savoir :
Comment peut-on rendre la confiance et l’espoir au peuple congolais ?
Comment peut-on sortir le pays du gouffre de la crise sécuritaire, économique, sociale, culturelle voire même spirituelle qu’il traverse pendant cette période de l’histoire menacée.
Voilà les quelques questions majeures à travers lesquelles, les Candidats Présidents que vous êtes, devriez en faire un cheval de bataille, afin de dégager un certain nombre de propositions claires, dans le but de convaincre vos électeurs.
Au lieu des injures et des calomnies qui ne favoriseront jamais l’harmonie et la cohésion nationale.
Donc, halte aux insultes et dénigrements, les Congolais souhaitent le débat en toute responsabilité sur vos projets de bonne gouvernance, capables de rétablir les équilibres économiques et sociaux rompus, dans le but de créer les conditions favorables à la paix et au développement durables.
Chers Candidats,
Tenez, pour votre gouverne : « Le Pouvoir est une entité non négociable. Donc, il ne se marchande pas. »
Ou on l’a, ou on ne l’a pas. C’est l’un ou l’autre, vrai ou faux, mais pas les deux à la fois.
Un tronc d’arbre, quelle que soit sa durée dans la mer, ne deviendra jamais crocodile.
En logique mathématiques, nous disons que P>Q~Q~P.
Autrement dit : ‘’Si Paul habitait Matete, donc, il est voisin de mon frère, parce que mon frère habite Matete. Et si Paul n’habite pas Matete, alors, il n’est pas voisin de mon frère, tout simplement parce qu’il n’habite pas Matete.
C’est une question d’implication ou de négation. Ou c’est vrai ou c’est faux, ou c’est jaune ou c’est bleu, ou c’est rouge ou c’est blanc, mais pas les deux à la fois’’.
Jean-Oscar Ngalamulume
Président de la CIDES