Salomon Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi, a finalement bénéficié de la liberté provisoire lui accordée à l’audience de ce mercredi 27 mars à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa. Une grâce accordée pour des raisons humanitaires afin de permettre à l’élu provincial du Maniema de se faire soigner.
Cette mise en liberté provisoire a été accordée après plusieurs demandes des défenseurs des droits de l’homme et du parti de Salomon, Ensemble pour la République. Le parti de Moïse Katumbi n’a jamais cessé d’insister sur l’urgence d’autoriser Salomon Idi Kalonda d’aller se faire soigner à l’étranger comme l’a recommandé son médecin traitant. Les avocats de la défense avaient également soutenu que chaque jour qui passait, mettait en danger la vie de leur client.
En ce temps-là, le ministère public avait lui-même ordonné l’hospitalisation du conseiller spécial du chairman après l’expertise des médecins. Vingt médecins se sont retrouvés à son chevet en concluant qu’ils étaient tombés d’accord que sa situation nécessitait une prise en charge spéciale.
Pour rappel, à travers un communiqué, les ONG des droits de l’homme ont interpellé le Président de la République en tant Magistrat suprême d’intervenir pour le cas de Salomon.
Ces activistes des droits de l’homme étaient d’avis que si Félix Tshisekedi accédait à leur requête, il ferait signe du renforcement de cohésion nationale.
Détenu depuis juillet 2023 à la prison militaire de Ndolo, Salomon est poursuivi pour intelligence présumée avec l’ennemi de la RDC. Il avait été appréhendé, le 30 mai dernier, à l’aéroport international de N’Djili.
Emma Muntu