Dans le souci d’apaiser les uns et les autres, Christian Bosembe, président du CSAC a échangé, lundi 9 octobre dernier, avec le Pasteur Marcello Tunisa sur sa prédication en rapport avec les influences de la musique dite profane. La rencontre s’est tenue au siège national de cette institution d’appui à la démocratie dans la commune de la Gombe.
Au sortir de l’audience avec le président du CSAC, le pasteur Marcello Tunasi s’est dit satisfait des échanges et aussi de la maturité spirituelle de son hôte. C’est dans ce contexte qu’il a tenu à remercier le président Christian Bosembe pour son invitation afin de lui permettre d’apporter toute la lumière sur son message.
De son côté, le président du CSAC a appelé au’’ respect mutuel ‘’, car d’après lui, ‘’C’est dans le respect qu’on devra construire notre pays’’.
Il a ainsi laissé entendre que ces séances de travail ont été initiées afin de décrisper le paysage médiatique à la suite de ce prétendu conflit. ‘’Ce n’est pas une bonne chose’’, a affirmé le président Bosembe.
C’est ainsi qu’il a interdit aux médias d’évoquer ce dossier.
Et de prévenir : ‘’Je profite de l’occasion pour dire que ça doit être la fin de cette histoire. Le média qui va parler de ce dossier citant le nom du pasteur, de l’église, de la même manière citant les noms des musiciens, ce média va fermer’’ avant de poursuivre : ‘’Nous allons sanctionner mais sévèrement. Parce que nous sommes dans une société où les gens se respectent mutuellement’’.
A l’en croire, «c’est dans le respect qu’on devra construire notre pays». Il a, en outre, indiqué qu’un pays qui ne sait pas respecter les icônes, les porteurs de grands messages, les porteurs de l’étendard du pays, c’est une société en perdition. Et, pour éviter que ça soit le cas de la RDC, a-t-il souligné, il faut un degré de sérieux, de courage et surtout, beaucoup de discipline. ‘’Je le dis, il n’y a que l’ordre et la discipline qui pourront élever ce pays’’, a-t-il fait savoir.
Il faut noter que le président du CSAC avait tout d’abord accordé une audience à l’artiste musicien Félix Wazekwa sur le même sujet. La rencontre a eu lieu vendredi 6 octobre dernier.
Le président du CSAC avait expliqué à son hôte qu’il était plus qu’important de trouver des solutions à cette crise car, a-t-il souligné, le secteur de la musique est très important du fait de sa passion. A cette occasion, il a affirmé que les fanatiques sont plus guidés par la passion plutôt que la raison.
Revenant sur le pasteur Marcello, le président du CSAC a reconnu que le domaine de la foi est beaucoup plus dangereux puisqu’il s’agit de la passion la plus extrême susceptible de conduire au meurtre.
Il a, par ailleurs, laissé entendre qu’il était primordial de trouver l’équilibre dans cette affaire qui se trouve dans le respect des uns et des autres.
‘’C’est pourquoi, nous avons appelé le pasteur Marcelo et Monsieur Félix Wazekwa non pas pour les confronter comme cela a été dit dans certains médias mais pour les écouter dans une séance de travail.
Et, après ces échanges, le président Christian Bosembe a dit croire que les choses vont rentrer dans l’ordre avant d’appeler à la responsabilité pour la cohésion nationale.
Nelly Somba