Sur le détritus d’un natinalisme débridé, les congolais, toutes tendandes politiques et sensibilités confondues, s’adonnent à cœur joie à des débats stériles, puérils ou simplement, s’ingénient à trouver d’autres superlatifs à coller à X ou à Y, pour justifier, peut-être, ce qui est en train de se tramer dans l’Est de la RD. Congo.
Le moins que l’on puisse dire est qu’en cet instant où à Kinshasa, l’on parle de postes au Sénat, de la conquête des espaces dans le microsme politique en termes de partage du gâteau, le Congo profond, lui, se meurt petit feu.
Chaque jour, alors que l’on est perdu dans des concerts, des véillées mortuaires et d’autres bains de consolation ou soirées de gala, le petit tissu de confiance qui, pourtant, aurait dû servir de ferment à la cohésion nationale, se brûle davantage jusqu’au point de constituer un vrai vivier sous formes des mamelles auxquelles les ennemis de la RD. Congo s’abreuvent pour continuer, dans l’impunité et l’impuissance des autorités nationales, dans l’indifférence de la Ccommunauté Internationale, à piller, de manière illicite et illégale, les richesses et ressources naturelles dans la partie Est devenue, à la fois, le ventre mou de la baillabaisse et de la turbulence des armes.
Là où le bon sens recommandait plutôt qu’un appui massif ainsi qu’un soutien sans failles soient accordés aux Forces de défense et sécurité oeuvrant sous la bannière des autorités nationales, l’on assiste, paradoxalement, au développement des langages ambivalents qui, au fond, soutiennent, derrière des manœuvres de transhumance, l’idée de la putréfaction du pays, de sa moisissure ou, même, à la limite, de la signature de son certififat de mort et de sa disparition de la carte du monde.
Le bradage des pans entiers du territoire national qui constitue jusqu’à ce jour, le fonds de commerce de certaines brebis scrofuleuses devenues des transfuges de l’autre côté et évoluant dans les rangs des pays étrangers et des superpuissances, tous logés à la même enseigne en tant qu’auteurs intellectuels de nombreux massacres et atrocités les plus dégradantes, n’est qu’un petit arbre qui cache bien mal le vaste projet de la partition, du démembrement ou de la balkanisation, pour ceux qui caressent ce projet méphistophélique, celui de la ‘’création’’ de la République du Congo de l’Est tant décrié.
Est-il vraiment tard de ressaisir ? L’heure n’est-elle pas venue, pour les vrais nationalistes de briser l’omerta, en forgeant de nouvelles coalitions pour la résistance contre la désintégration de la RD. Congo ? Où sont passés les patriotes et autres Lumumbistes ? Réfléchissez-y !
Marcel Ngoyi