*Ce qui n’était jusqu’ici qu’une simple intention est devenu, depuis ce week-end à Nganda Yala, à N’sele, une réalité. Les cadres et combattants de l’Udps, réunis en Congrès extraordinaire, sous la férule de M. Augustin Kabuya, le Secrétaire Général, ont levé, désormais, l’option irréversible de confirmer la candidature de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à sa propre succession à son strapontin de la Présidence de la République en RD. Congo. Ainsi donc, d’ici, le 1er septembre 2023, date fixée pour le dépôt la réception et le traitement des candidatures à la Présidentielle du 20 décembre 2023, toutes les dispositions seront-elles prises pour compulser son dossier et le déposer en bonne et due forme à la CENI, conformément aux dispositions édictées.
Dans leur détermination, une fois que la CENI donne le go pour la campagne électorale, les congressistes de l’Udps couplés à tous les alliés de l’Union sacrée et des indépendants, entendent quadriller le pays, pour planter un véritable décor visant la réélection de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour un tout nouveau mandat de cinq ans, à la tête de la RD. Congo.
A l’Udps, les choses sont tellement prises au sérieux qu’il n’est nullement question de remettre à plus tard, la tenue des élections au-delà du délai constitutionnel.
Voilà pourquoi, les préparatifs ont été lancés. Et, pour ce faire, toutes les options claires ont également levées, pour éviter de sombrer encore dans les nuages et se laisser griser par des spéculations sans fin.
Donc, le 20 décembre 2023, Félix Tshisekedi croisera le fer ou rivalisera d’ardeur avec tous les autres candidats engagés dans la même course à la Présidentielle 2023.
D’où, il appartient à la CENI, elle qui, constitutionnellement, est la seule instance habilitée à organiser les élections en RD. Congo, de garantir la transparence, la crédibilité et, même, la fiabilité de toutes les opérations de manière à rassurer tout le monde.
Dans la même optique, au niveau des législatives nationales, provinciales et des conseillers communaux, l’Udps, veillant certainement au grain, tient à arracher le grand nombre de sièges dans les assemblées.
Trois objectifs sont ainsi visés, s’il faut paraphraser Augustin Kabuya qui, lors d’une matinée politique à la permanence du parti, à Limete, réaffirmait que l’Udps tient, premièrement, à la réélection de Félix Tshisekedi.
Puis, deuxièmement, l’Udps tient à disposer d’une Majorité écrasante aussi bien à l’Assemblée Nationale que dans les assemblées provinciales jusqu’aux Conseillers communaux.
Et, troisièmement, enfin, l’Udps tient, cette fois-ci, à coiffer la tête du Gouvernement, en y plaçant, le moment venu, un de ses propres vers moulus issus de ses entrailles mais dont le nom n’a, cependant, pas été révélé au public, du moins jusqu’à ce stade.
Les dés sont jetés !
L’heure a donc sonné. Tenez ! Le vendredi 1er septembre 2023, la CENI attend les candidatures pour la bataille au niveau de la Présidentielle 2023. Déjà, elle avait réceptionné les candidats aux législatives nationales, provinciales ainsi qu’aux postes des conseillers communaux dont les listes provisoires ont été soumises à l’examen des instances judiciaires attitrées, pour le contrôle et la vérification, conformément à la Loi électorale.
A cette allure, en dépit de quelques escarmouches observées dans les rangs de l’Opposition, doit-on penser que la CENI est en train de mener la barque des élections jusqu’au quai ? Rien n’est moins sûr.
Car, en tout état de cause, l’équipe Kadima y va inexorablement et que, si aucun grain de sable n’en arrive pas à faire grésiller la machine, les joutes électorales risquent de se tenir, en laissant de côté, tous les catéchumènes de l’apocalypse, les prophètes des dialogues à l’infini et les pêcheurs en eaux troubles.
LPM