Non ! L’heure n’est pas à un quelconque ‘’Coup d’Etat’’ en République démocratique du Congo mais à un ‘’coup d’envoi’’ des scrutins tant attendus par les congolais. Le temps est révolu. La patrie de Lumumba-Mzee vit pleinement son alternance démocratique au sommet de l’Etat, depuis plus de 4 ans et s’apprête à connaitre un énième cycle électoral, quoique la CENCO et une frange de l’opposition émettent le doute sur la crédibilité du processus électoral en cours.
Ce vendredi 1er septembre 2023, la Commission électorale nationale indépendante, CENI en sigle, va procéder à la convocation de l’électorat pour la présidentielle 2023. C’est pratiquement le dernier virage de ce processus en cours avant la date fatidique. Toutes les parties prenantes s’y préparent. Plus que 112 jours et le compte à rebours a été lancé. Quoi qu’il en soit, le chemin qui mène à ce grand rendez-vous de l’année n’est plus loin. Seulement, pour y arriver, beaucoup de choses ont été dites et se disent d’ailleurs, surtout quant à l’impartialité de la CENI. Il appartient à cette unique instance habilitée à organiser les élections en RD. Congo, de garantir la transparence, la crédibilité et, même, la fiabilité de toutes les opérations de manière à rassurer tout le monde.
A partir du 8 septembre prochain, la CENI va attendre les candidatures pour la bataille au niveau de la Présidentielle 2023. Après avoir réceptionné les candidatures aux législatives nationales, provinciales ainsi qu’aux postes des conseillers communaux dont les listes provisoires ont été soumises à l’examen des instances judiciaires attitrées, pour le contrôle et la vérification, conformément à la Loi électorale, la CENI est en train de conduire le train jusqu’à la gare. A cette allure, sans aucun doute, il suffit de lire les signes de temps pour avoir la certitude de la tenue des joutes électorales dans le délai constitutionnel. Dans ce cas, malheur aux prophètes des dialogues ! Pour la voix autorisée du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, le seul dialogue autorisé est celui devant les urnes le mercredi 20 décembre 2023.
Visiblement, tout semble être fait en vue d’éviter des circonstances malheureuses vécues ce dernier temps dans certains pays africains qui connaissent le ‘’coup d’Etat’’. Au Gabon, la Force de défense et de sécurité a mis fin au régime de la famille Bongo après près de 56 ans au pouvoir, en annulant les résultats des simulacres élections. Conséquence ? Fermeture de frontières, et dissolution de toutes les institutions, à savoir : le gouvernement, l’Assemblée nationale, le Sénat. Après le Burkina Faso et le Niger, c’est maintenant le Gabon. Comme qui dirait que la France ne digère pas encore le départ de ses protégés, à qui le prochain tour ? L’avenir le dira.
La Pros.